Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Kingdom Come Deliverance : Périple à travers l’Europe médiévale

Publié le 13 Septembre 2018 par Philippe Roseren in Jeux vidéo

Kingdom Come : Deliverance, le titre très attendu par tous les fans de jeux de rôle médiévaux est enfin disponible depuis la mi-février. Chez Lux by Night, on aime les jeux vidéo et on était impatients de vous livrer nos impressions sur ce titre atypique où l’histoire d’une partie de l’Europe centrale est au cœur de l’intrigue. Reportage.  


Nombreux furent ceux pour qui l’attente de la sortie de Kingdom Come : Deliverance était devenue pénible. Et on peut les comprendre. En effet, si l’univers des jeux vidéo regorge de titres médiévaux, Kingdom Come : Deliverance surfe sur une niche très particulière que certains qualifieraient de « simulateur de vie » au Moyen-Âge, d’autres de « jeu de rôle médiéval ».

Ce jeu est donc unique en son genre et garantit au joueur une expérience médiévale ultime qui passe avant tout par le récit… et encore par le récit. Exit donc la fantasy et l’action à gogo d’un Mount & Blade, par exemple. Les faits historiques complexes de la Bohême du XVe siècle sont mêlés à des situations toutes plus réalistes que les autres, créées de toutes pièces par le développeur Warhouse Studios.

Dans les faits, le joueur est plongé dans la peau de Henry, fils de forgeron, dont la famille a été décimée par les sbires de Sigismund, le demi-frère de l’Empereur du Saint-Empire Romain. Henry se met alors au service du Seigneur Radzig Kobyla qui organise la résistance contre l’ennemi.

En cela, le jeu reprend fidèlement les règles de vie et les coutumes qui existaient à cette époque, et auxquelles le gamer est confronté en permanence. A lui d’évoluer dans un monde libre et de trouver les bonnes actions à entreprendre, lesquelles auront un impact direct sur la suite des événements. Concrètement, le joueur est tantôt amené à se balader au gré du hasard pour « déclencher » une aventure, à se battre contre les ennemis qu’il rencontrera sur sa route ou à s’entretenir avec les villageois pour accepter l’une ou l’autre mission secondaire. Tout au long de son périple, le joueur peut augmenter l’ensemble de ses capacités (et donc du gameplay), que ce soit au niveau du combat, de l’interaction avec les personnages… ou même de la beuverie (si si !).

Techniquement, le jeu est très réussi, tout du moins de prime abord. Les graphismes sont époustouflants, l’atmosphère prenante et le réalisme très abouti. Cependant, nombreux sont les éléments qui viennent quelque peu gâcher la fête. En effet, le système de combat s’avère assez frustrant, surtout au départ, où le joueur n’a aucune chance de vaincre l’ennemi. Pire, le vacillement de la caméra à chaque coup donne le vertige, ce qui pousse à vouloir fuir le combat.

Deux autres sources d’agacement seront, d’une part, le système de sauvegarde, très limité, qui oblige le joueur à reprendre le jeu depuis la dernière sauvegarde (à moins de piquer un roupillon dans un lit ou encore de boire du Schnaps… très onéreux !), d’autre part, les bugs qui sont légion un peu partout dans le jeu.

Néanmoins, les amateurs de jeux de rôle médiévaux et même d’autres typologies de joueurs trouveront leur compte avec ce titre surprenant. La possibilité de surmonter les quêtes de différentes façons, de développer les compétences de son personnage, d’évoluer dans un univers dynamique et d’être plongé dans une époque très fidèlement retranscrite sont autant d’atouts qui masquent les points négatifs du jeu… surtout qu’il est fort à parier que le développeur corrigera le tir au fur et à mesure.

PhR

Commenter cet article